Rien ne destinait Rose, Parisienne, psy désabusée qui prépare son déménagement pour le Pays Basque, à rencontrer Younès qui a fui le Niger pour tenter de gagner l’Angleterre. Tout part d’une croisière un peu absurde en Méditerranée où Rose et ses deux enfants profitent du voyage qu’on leur a offert. Rose donne le téléphone de son fils à un migrant naufragé qui lui demande de l’aide… Choc des réalités, questionnement sur l’exil, sur les limites de l’engagement et de la générosité, La Mer à l’Envers est le dix-septième roman de Marie Darrieussecq.
Olivier ADAM – Une Partie de Badminton – Ed. Flammarion
21,00 € – à paraître le 21 août 2019
Après une parenthèse parisienne, Paul Lerner revient piteusement en Bretagne où il accepte un poste de journaliste pour l’hebdomadaire local.Tandis que ce littoral qu’il croyait bien connaître se révèle moins paisible qu’il n’en a l’air, Paul voit sa vie conjugale et familiale brutalement mise à l’épreuve. Il était pourtant prévenu : un jour ou l’autre on doit négocier avec la loi de l’emmerdement maximum. Reste à disputer la partie le plus élégamment possible.
Olivier Adam convoque un de ses doubles et brouille savoureusement les pistes entre fiction et réalité dans ce grand livre d’une vitalité romanesque et d’une autodérision très anglo-saxonnes.
La rentrée littéraire 2019 apparaît comme la plus compacte depuis vingt ans pour la littérature française. Les éditeurs continuent de miser sur la découverte avec 82 premiers romans, tout en faisant la part belle aux auteurs de référence (Sorj Chalandon, Karine Tuil, Jean-Paul Dubois, Marie Darrieussecq, Jean-Philippe Toussaint, Olivier Adam, Amélie Nothomb, Patrick Deville, Lionel Duroy ou Luc Lang). La rentrée étrangère, quant à elle, reste stable : les romans de Jonathan Coe, Siri Hustvedt, Edna O’brien, Joyce Carol Oates et Audur Ava Olafsdottir sont particulièrement attendus.
Il est à souligner que les femmes sont à particulièrement à l’honneur pour cette rentrée ! En effet, les éditeurs publient davantage de femmes et pour les premiers romans, la parité est presque atteinte. D’autre part, les personnages principaux de la rentrée 2019 sont plus que jamais des héroïnes, tant dans les romans des écrivaines que dans ceux de nombreux écrivains.
Parmi les 524 romans -336 romans français et 188 étrangers, à paraître entre la mi-août et la fin octobre, la Librairie La Cité du Vent vous propose de découvrir, en cinq chapitres, sa propre sélection :
Olivier ADAM – Une Partie de Badminton – Ed. Flammarion
21,00 € – à paraître le 21 août 2019
Après une parenthèse parisienne, Paul Lerner revient piteusement en Bretagne où il accepte un poste de journaliste pour l’hebdomadaire local.Tandis que ce littoral qu’il croyait bien connaître se révèle moins paisible qu’il n’en a l’air, Paul voit sa vie conjugale et familiale brutalement mise à l’épreuve. Il était pourtant prévenu : un jour ou l’autre on doit négocier avec la loi de l’emmerdement maximum. Reste à disputer la partie le plus élégamment possible.
Olivier Adam convoque un de ses doubles et brouille savoureusement les pistes entre fiction et réalité dans ce grand livre d’une vitalité romanesque et d’une autodérision très anglo-saxonnes.
Marie DARRIEUSSECQ – La Mer à l’Envers – Ed. POL
18,50 € – à paraître le 22 août 2019
Rien ne destinait Rose, Parisienne, psy désabusée qui prépare son déménagement pour le Pays Basque, à rencontrer Younès qui a fui le Niger pour tenter de gagner l’Angleterre. Tout part d’une croisière un peu absurde en Méditerranée où Rose et ses deux enfants profitent du voyage qu’on leur a offert. Rose donne le téléphone de son fils à un migrant naufragé qui lui demande de l’aide… Choc des réalités, questionnement sur l’exil, sur les limites de l’engagement et de la générosité, La Mer à l’Envers est le dix-septième roman de Marie Darrieussecq.
Lionel DUROY – Nous étions nés pour être heureux – Ed. Julliard
20,00 € – à paraître le 22 août 2019
Depuis trente ans, Paul a fait de son histoire familiale la matière de ses romans. Une démarche que ses frères et soeurs n’ont pas comprise, au point de ne plus lui adresser la parole pendant de longues années. Puis arrive le temps de la réconciliation. Paul décide de réunir à déjeuner tous les protagonistes de son existence : ses frères et soeurs, leurs enfants et les siens, et même ses deux ex-femmes. Viendra qui voudra. Et advienne que pourra.
Avec sa profondeur psychologique habituelle et l’élégance de son style, Lionel Duroy livre un récit vibrant de vérité sur les liens indestructibles de l’enfance, la résilience et la paix enfin retrouvée.
Amélie NOTHOMB – Soif – Ed. Albin Michel
17,90 € – à paraître le 21 août 2019
« Pour éprouver la soif il faut être vivant. » dit Amélie Nothomb.
Depuis 1992 et Hygiène de l’assassin, tous les livres d’Amélie Nothomb ont été publiés aux éditions Albin Michel. Elle a reçu, entre autres, le prix Chardonne, le Grand prix du roman de l’Académie française, le prix de Flore, et le Grand prix Jean Giono pour l’ensemble de son oeuvre.
Toujours ponctuelle au rendez-vous de la rentrée littéraire, Amélie Nothomb est de retour avec Soif, un cru 2019 au titre lapidaire et au pitch mystérieux qui augure le meilleur. Y sera-t-il question de sa passion exclusive pour le champagne ?
Joffrine DONNADIEU – Une Histoire de France – Ed. Gallimard
19,50 € – à paraître le 22 août 2019
Une Histoire de France est un premier roman terrible qui se confronte sans filtre à la violence sexuelle, à l’enfance brisée et à la misère sociale.
D’une écriture frontale et crue, Joffrine Donnadieu livre un roman douloureux et incisif. Ce premier roman est effrayant de lucidité sur le drame ultime qu’est la destruction de l’enfance. Pourtant, il est porté par la combativité du personnage de Romy qui, malgré l’envie d’en finir quasi permanente, n’abandonne pas.
Victor JESTIN – La Chaleur – Ed. Flammarion
15,00 € – à paraître le 28 août 2019
« Oscar est mort parce que je l’ai regardé mourir, sans bouger« . Ainsi débute l’histoire de Léonard, 17 ans, racontée dans La Chaleur, premier roman de Victor Jestin. L’adolescent passe sa dernière journée de vacances dans un camping des Landes. Sur la plage, il enterre le corps d’Oscar, qu’il a passivement regardé mourir, étranglé par les cordes d’une balançoire avant de faire, le lendemain la rencontre d’une fille.
Le roman a été retenu dans la première sélection du Prix Stanislas, qui sera remis à Nancy le 14 septembre 2019.
Lola NICOLLE – Après la Fête – Ed. Les Escales
17,90 € – à paraître le 22 août 2019
Après la fête nous dévoile l’histoire de Raphaëlle et Antoine, dans le Paris d’aujourd’hui. Ils s’aiment, se séparent, se retrouvent… pour mieux se séparer et s’engouffrer dans l’âge adulte. En quête de sens, ils ont du mal à trouver leurs repères. Un premier roman empreint de poésie et lyrisme.
Née en 1992, Lola Nicolle est éditrice. Elle est l’auteure d’un recueil de poésie Nous oiseaux de passage publié chez Blancs Volants en 2017, et a participé à l’ouvrage collectif Les Passagers du RER publié aux éditions Les Arènes en 2019.
Mathieu PALAIN – Sale Gosse – Ed. L’Iconoclaste
18,00 € – à paraître le 21 août 2019
Louise est bien jeune lorsqu’on lui retire la garde de son bébé, Wilfried. Le garçon est placé dans une famille d’accueil. Elle vient le voir mais bientôt ses visites s’espacent. Des mères comme Louise, le service de Protection Judiciaire de la Jeunesse en rencontre tous les jours et voit défiler les destins brisés de ceux qui sont à la marge de la société. Lorsqu’ils recueillent Wilfried, ils ne savent pas encore qu’ils le reverront quelques années plus tard.
Sale Gosse nous entraîne dans le quotidien de ces héros ordinaires qui, à grand renfort de courage, tentent le tout pour le tout pour sauver ce qui peut encore l’être.
Lionel BOURG – C’est là que j’ai vécu – Ed. Quidam
14,00 € – à paraître le 3 octobre 2019
En empruntant son titre à un poème de Baudelaire, C’est là que j’ai vécu n’a d’ambition que de s’inscrire dans un récit où le local affirme sa vocation universelle. Le rapport que l’on entretient avec le lieu de son existence, une ville ici, se nourrit d’attraction comme de répulsion : comment se contenter d’être assigné à une quelconque résidence ?
Lionel Bourg revisite une cité qui lui colle à la peau, amoureusement bien sûr. L’univers qu’il arpente désormais s’avère à la fois intime et chargé de présences qui n’ont rien d’anecdotiques.
C’est qu’à Saint-Etienne, comme ailleurs, le réel épouse la plupart des songes.
Cécile COULON – Une Bête au Paradis – Ed. L’Iconoclaste
18,00 € – à paraître le 21 août 2019
Une bête au Paradis est l’histoire d’une lignée de femmes qui renoncent à leur vie pour cette terre qu’elles se transmettent de mère en fille. Elle est leur seul moyen de survie. Mais également une malédiction.
« Une bête au Paradis n’est pas le roman le plus long que j’ai écrit, mais c’est celui qui m’a pris le plus de temps : j’avais des scènes entières très précises, très cinématographiques, entre La Nuit du chasseur et Claude Chabrol. Ce roman est un huis clos », explique l’autrice.
Valérie : « Roman intemporel, captivant dans lequel les personnages vont au bout d’eux même. En lien avec le terroir, ces histoires de vies, histoire d’amour et de liberté, nous subjuguent par la puissance narrative et poétique du texte. »
Hubert MINGARELLI – La Terre Invisible – Ed. Buchet-Chastel
15,00 € – à paraître le 15 août 2019
En 1945, dans une ville d’Allemagne occupée par les alliés, un photographe de guerre anglais ne parvient pas à rentrer chez lui : il est sans mot devant les images de la libération d’un camp de concentration. Logé dans le même hôtel que le colonel qui a libéré le camp, le photographe expose son idée de partir à travers l’Allemagne pour photographier les gens et espérer découvrir qui sont ceux qui ont permis l’existence des camps. Le colonel met à sa disposition une voiture et un chauffeur. Le photographe et son jeune chauffeur partent au hasard des routes. Le premier est hanté par ce qu’il a vu et le second est hanté par des évènements plus intimes survenus chez lui en Angleterre. Le roman est ce voyage.
Julie MOULIN – Domovoï – Ed. Alma
18,00 € – à paraître le 5 septembre 2019
Voici dix ans qu’Anne est morte. Clarisse, sa fille, étudiante à Sciences-Po, peine à penser l’avenir. Elle voudrait comprendre pourquoi sa mère sourit avec tant de bonheur sur une photo de groupe retrouvée dans les affaires de son père. C’était en Russie, avant sa naissance, alors que finissait l’URSS.
Alternant le périple d’Anne et celui de Clarisse, vingt ans après, ce roman en forme de matriochka est un roman d’apprentissage et de découverte éblouie. La mère et la fille font l’expérience des illusions et des grandes espérances. Jusqu’à la révélation du secret russe. Une aventure portée par la curiosité toujours en éveil de Julie Moulin.
Jim FERGUS – Les Amazones – traduit par Jean-Luc Piningre Ed. Le Cherche-Midi
23,00 € – à paraître le 19 septembre 2019
Expert de la culture indienne en général et de la place qu’y occupent les femmes en particulier,Jim Fergus achève enfin sa trilogie Mille femmes blanches avec cet ultime volet : Les Amazones. L’auteur y mêle avec une rare maestria la lutte des femmes et des Indiens face à l’oppression, depuis la fin du XIX° siècle jusqu’à aujourd’hui. Avec un sens toujours aussi fabuleux de l’épopée romanesque, il dresse des portraits de femmes aussi fortes qu’inoubliables.
Pete FROMM – La Vie en Chantier – traduit par Juliane Nivelt Ed. Gallmeister
23,60 € – à paraître le 5 septembre 2019
Marnie et Taz sont heureux : ils s’aiment, rient et travaillent ensemble. Lorsque Marnie apprend qu’elle est enceinte, leur vie s’en trouve bouleversée, mais le couple est prêt à relever le défi. Lorsque Marnie meurt en couches, Taz se retrouve seul face à un deuil impensable et sa fille nouvellement née. Il plonge dans le monde inconnu et étrange de la paternité.
La Vie en Chantier est une histoire qui touche au cœur. À travers ce troublant mélange de peine et d’amour, Pete Fromm écrit magnifiquement sur la vie qui donne toujours une seconde chance à celui qui sait la saisir.
Joyce Carol OATES – Un Livre de Martyrs Américains traduit par Claude Seban – Ed. Philippe Rey
25,00 € – à paraître le 5 septembre 2019
Novembre 1999, Luther Dunphy prend la route du Centre des femmes d’une petite ville de l’Ohio et, se sentant investi de la mission de soldat de Dieu, tire à bout portant sur le Dr Augustus Voorhees, l’un des » médecins avorteurs » du centre.
De façon éblouissante, Joyce Carol Oates dévoile les mécanismes qui ont mené à cet acte meurtrier. La puissance de ce livre réside dans l’humanité que l’auteure confère à chacun des personnages. Sans jamais prendre position, elle rend compte d’une réalité trop complexe pour reposer sur des oppositions binaires.
« Le livre le plus important de toute la carrière de Oates. » The Washington Post
Audur Ava OLAFSDOTTIR – Miss Islande – traduit par Éric Boury Ed. Zulma
20,50 € – à paraître le 5 septembre 2019
Islande, 1963 – cent quatre-vingt mille habitants à peine, un prix Nobel de littérature, une base américaine, deux avions transatlantiques. Hekla, vingt et un ans, emballe quelques affaires, sa machine à écrire et prend le car pour Reykjavík avec quatre manuscrits au fond de sa valise. Il est temps pour elle d’accomplir son destin d’écrivain. Sauf qu’à la capitale, on lui conseille de tenter sa chance à l’élection de Miss Islande.
Avec sa sensibilité, son humour et sa délicatesse, Audur Ava Ólafsdóttir interroge la relation de deux pionniers qui ne tiennent pas dans les cases, prisonniers d’un monde lilliputien et conservateur. Miss Islande est un magnifique roman sur la liberté, la création et l’accomplissement.
Jean-Baptiste ANDREA – Cent Millions d’Années et un Jour
Ed. L’Iconoclaste – 18,00 € – à paraître le 21 août 2019
1954. C’est dans un village perdu entre la France et l’Italie que Stan, paléontologue en fin de carrière, convoque Umberto et Peter, deux autres scientifiques. Car Stan a un projet. Ou plutôt un rêve. De ceux, obsédants, qu’on ne peut ignorer. Il prend la forme, improbable, d’un squelette. Apatosaure ? Brontosaure ? Il ne sait pas vraiment. Mais le monstre dort forcément quelque part là-haut, dans la glace.
Valérie – La Cité du Vent : « Un superbe roman qui évoque la rencontre d’une montagne, d’un paléontologue, d’un glacier et d’un rêve complètement fou ! Après Ma Reine, Jean-Baptiste Andréa confirme son talent d’écrivain à travers ce superbe voyage . En suivant cette folle équipée vous côtoierez l’enfance, sa poésie et l’amitié ad vitam aeternam ! »
Nathacha APPANAH – Le Ciel par-dessus le Toît – Ed. Gallimard
14,00 € – à paraître le 22 août 2019
Sa mère et sa sœur savent que Loup dort en prison, même si le mot juste c’est maison d’arrêt mais qu’est-ce que ça peut faire les mots justes quand il y a des barreaux aux fenêtres, une porte en métal avec œilleton et toutes ces choses qui ne se trouvent qu’entre les murs.
Valérie – La Cité du Vent : « Un nouveau roman de Nathacha Appanah sur l’adolescence. Une belle réussite pour les situations très réalistes et très crédibles. L’écriture pleine de poésie apporte de la fluidité à la lecture. Des situations de vie auxquelles chacun d’entre nous pourrait être confronté. »
Jeanne BENAMEUR – Ceux qui Partent – Ed. Actes Sud
21,00 € – à paraître le 21 août 2019
Tout ce que l’exil fissure peut ouvrir de nouveaux chemins. En cette année 1910, sur Ellis Island, ils sont une poignée à l’éprouver, chacun au creux de sa langue. Il y a Donato, Emilia, Gabor et Esther, retenus un jour et une nuit sur Ellis Island, confrontés à l’épreuve de l’attente. Leurs routes se mêlent, se nouent ou se délient.
Face à eux, Andrew Jónsson, New-Yorkais, père islandais, mère fière d’une ascendance qui remonte aux pionniers. Dans l’objectif de son appareil, ce photographe tente de capter ce qui lui échappe, ce qui le relie à ses ancêtres.
Valérie – La Cité du Vent : « L’exil comme l’accueil exigent de la vaillance. Personne n’en manque et chacun, dans cette ronde nocturne, ce tourbillon d’énergies et de sensualité, tente de trouver la forme de son exil. Et si la nuit était la seule langue universelle ? »
Eric FAYE – La Télégraphiste de Chopin – Ed. Seuil
18,00 € – à paraître le 14 août 2019
Prague, automne 1995 : une habitante prétend « recevoir » chez elle la visite d’un compositeur illustre dont elle a le privilège de porter à l’attention du plus grand nombre les partitions qu’il lui dicte au fil de leurs rencontres. Au point de séduire une maison de disques. Sauf que le grand homme en question s’appelle Frédéric Chopin, et qu’il est mort à Paris, un siècle et demi plus tôt…
Valérie – La Cité du Vent : « Etre emporté par un roman d’Eric Faye c’est accepter de croire aux vies imaginaires, au fantôme de Chopin, à la magie d’une partition réinventée. Qui sait, qui ment, qui fait illusion? Ce roman captivant nous emporte bien au delà de la musique de Chopin en entretenant un suspens qui ne s’arrête qu’à la dernière ligne. »
Hélène GAUDY – Un Monde sans Rivage – Ed. Actes Sud
21,00 € – à paraître le 22 août 2019
À l’été 1930, sur l’île Blanche, la plus reculée de l’archipel du Svalbard, une exceptionnelle fonte des glaces dévoile des corps et les restes d’un campement de fortune. Ainsi se résout un mystère en suspens depuis trente-trois ans…
Valérie – La Cité du Vent : « Un très beau texte sur l’aventure, l’envie d’y aller, se lancer, y perdre sa vie… En s’appuyant sur une photo Hélène Gaudy explore l’histoire des ces hommes qui sacrifient tout pour une expédition, la découverte du monde. »
Brigitte GIRAUD – Jour de Courage – Ed. Flammarion
17,00 € – à paraître le 21 août 2019
Lors d’un exposé en cours d’histoire sur les premiers autodafés nazis, Livio, 17 ans, retrace l’incroyable parcours de Magnus Hirschfeld, ce médecin juif-allemand qui lutta pour l’égalité hommes-femmes et les droits des homosexuels dès le début du XXe siècle. Homosexuel, c’est précisément le mot que n’arrive pas à prononcer Livio…
Valérie – La Cité du Vent : « Comment aborder la difficulté de dire ce que l’on est, comment assumer son homosexualité au lycée, exposé « au regard des autres » ? Livio décide de s’exprimer librement, quelles qu’en soient les conséquences. Un roman juste et plein d’émotions. »
Valentine GOBY – Murène – Ed. Actes Sud
21,80 € – à paraître le 21 août 2019
Hiver 1956. Dans les Ardennes, François, un jeune homme de vingt-deux ans, s’enfonce dans la neige, marche vers les bois à la recherche d’un village. Croisant une voie ferrée qui semble désaffectée, il grimpe sur un wagon oublié. Quelques heures plus tard une enfant découvre François à demi mort…
Valérie – La Cité du Vent : « Un roman sur la reconstruction et la résilience. Un bel exemple de courage et de volonté. Les personnages sont touchants , une écriture fluide, un thème pas facile mais très bien abordé. »
Alexis RAGOUGNEAU – Opus 77 – Ed. Viviane Hamy
19,00 € – à paraître le 5 septembre 2019
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Claessens, le père : grand pianiste avant de se tourner vers la direction d’orchestre et devenir le chef émérite de l’Orchestre de la Suisse Romande.
Yaël, la mère : soprano au vibrato exceptionnel, d’origine israélienne,
David, le fils aîné : violoniste absolu,
Ariane, la fille : pianiste virtuose, soliste exceptionnelle. C’est elle qui raconte…
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Valérie – La Cité du Vent : « Un roman intense comme un concerto de musique classique ! Alexis Ragougneau se fait le chef d’orchestre d’une famille disloquée : nous sommes les notes, l’archet du violon, la touche du piano. La puissance de la musique jaillit en nous, nous fait vibrer dans une tension grandissante. Un très grand roman, sans fausse note, d’une amplitude prodigieuse ! »
Mona Desforêt a pour elle la grâce et la jeunesse des fées. En Indochine, elle attire tous les regards. Mais entre les camps japonais, les infamies, la montée du Viet Minh, le pays brûle. Avec sa fille Lucie et son haut-fonctionnaire de mari, un maurrassien marqué par son engagement pétainiste, elle fuit en Nouvelle-Calédonie.
Cet ouvrage est un balancement constant, affiché, entre fiction et réalité : Évelyne Pisier tisse son réel romancé, et Caroline Laurent met en lumière la coulisse du vécu.
Acclamée pour son « Art de la joie », Goliarda Sapienza nous livre avec « Rendez-vous à Positano », aux éditions Le Tripode, un roman d’amour authentique, un texte dédié à une femme et un lieu, situé dans l’après-guerre, au coeur d’un modeste village hors du temps, niché tout près de Naples : Positano. Elle y fait la connaissance d’Erica, une jeune femme qui allait devenir pendant une vingtaine d’années une soeur d’âme. Longtemps après la disparition de cette dernière, en 1985, l’écrivaine décide alors de revenir sur cette histoire pour sauver de l’oubli ce qui fut balayé par le destin. Un récit intense, une histoire envoûtante, une plume remarquable, bref un bonheur de lecture incontestable. De la grande, de la belle littérature !
Des photographies du littoral français de métropole et d’outre-mer, prises depuis un ULM par Frédéric Larrey : on y découvre une nature magnifique aux couleurs inattendues et aux formes étonnantes. Le photographe n’a choisi que des endroits préservés, comme l’annonce le titre de son ouvrage.
Revue semestrielle sans publicité, dédiée à la cuisine et à ceux qui la font. Pour une vision de la cuisine et de l’alimentation à 180° !
180°C est un projet à l’initiative d’Eric Fénot, qui a su fédérer un collectif d’associés autour d’une vision de l’édition culinaire qu’il voulait différente : indépendante, engagée, sincére et sans autre contrainte que celle de se faire plaisir. Et de vous faire partager ce plaisir…
« Mais qu’allais-je trouver de l’autre côté de la barrière, ici en Europe ? Je me retrouverais seul, mais pas de la façon que j’affectionnais : ce serait la solitude totale. Cette nouvelle liberté me semblait bien sombre. Je savais pourtant que c’était là le seul choix possible, parce qu’il m’offrait l’espoir de construire quelque chose qui me corresponde, l’espoir d’apprendre, d’observer par moi-même, de grandir… » En 1962, alors que la guerre froide atteint son apogée, le jeune Russe Rudolf Noureev éblouit l’Occident par son art et devient en quelques mois une star de renommée internationale. C’est le moment que ce danseur de 25 ans choisit pour publier le témoignage de ses jeunes années, depuis son enfance difficile en URSS jusqu’à son passage fracassant à l’Ouest, tout juste un an auparavant. L’ancienne étoile du ballet soviétique du Kirov en passe de devenir une superstar occidentale se livre entièrement dans ce texte, qui mettra plus de cinquante ans à être édité en France. Toute la personnalité de Noureev y figure déjà, avec ce caractère entier et volontaire, source de mélancolie, mais aussi atout essentiel pour oser transgresser l’autorité familiale, politique et artistique de son temps.